Malgré la présence toujours plus intense du béton dans la vallée, quelques itinéraires de verdure subsistent, notamment sur les bords d’Arve et sont très prisés par les habitants et habitantes. Balades à pied, en vélo, roller et trottinette, footing matinal ou tardif et promenades canines, ce sont des lieux populaires pour les sorties en famille ou les déambulations solitaires. Des lieux appréciés, mais aussi peu respectés car parsemés de déchets.
Laisser ses ordures sur place, au lieu de faire quelques pas pour les placer dans une poubelle, n’est pas un geste anodin. C’est une preuve de laisser-aller individualiste et pseudo-rebelle. C’est un comportement qui arrive souvent en groupe, aller à la poubelle serait-il vu comme une preuve de faiblesse aux yeux des autres, ou une marque de soumission aux autorités ?
Nous disons l’inverse, ne rien laisser derrière soi, c’est reconnaître que l’on vit en société mais aussi avoir conscience que veiller sur la nature c’est veiller sur soi, les autres, sur la Vie.
En 2050, si nous continuons à ne pas prendre cette question au sérieux, il y aura plus de plastique que de poissons dans la mer. En effet, les déchets laissés sur les bords de l’Arve, et ailleurs, s’envolent, prennent le chemin de la rivière pour terminer dans la mer.
Ce sont éventuellement les poissons que l’on pêche pour se nourrir qui sont empoisonnés, et la boucle est bouclée.
Certains disent que ce sont les personnes « mal éduquées » qui se comportent ainsi.
Nous pensons plutôt que ce sont les personnes les plus corrompues par le système capitaliste. Le « après moi le déluge » est ainsi la mentalité et l’attitude globale des dirigeants, alors que l’on sait depuis plus de 30 ans que la planète ne peut plus supporter notre manière de produire avec l’individualisme qui en découle.
A l’opposé de ces personnes corrompues, il y a celles qui jettent leurs déchets, invoquant le fait d’être civilisé.
C’est tout à fait cela. L’humanité va toujours vers plus de civilisation et aujourd’hui celle-ci dépend de la prise en compte de la destruction de la biosphère. Persister dans ces comportements destructeurs, c’est rester bloquer dans l’ancien temps, être dans la régression…
[…] est évident qu’il faille changer nos comportements individuels en ne jetant pas ses déchets par terre, en faisant le tri, en limitant l’usage de sa voiture. Notre collectif assume le fait de ne […]
[…] unique, mais à l’impact écologique profond. Un repas de fast-food correspond à environ 50g de déchets (carton et plastique) par repas et par personne, cela pouvant monter jusqu’à 70g si vous […]
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