« Vélorution » : retour critique sur une expérience de la voie verte.


Ecologie, Vie quotidienne / samedi, janvier 26th, 2019

Pouvez-vous vous présenter (âge, profession, lieu de résidence).

Je m’appelle Max. J’ai 20ans et je suis ouvrier paysagiste. J’habite à Nangy et je suis un cycliste confirmé ; j’utilise le vélo comme principal moyen de déplacement

je m’appelle Lucas : j’ai 20 ans et je suis étudiant en géologie. J’habite à Loex, mais je suis également au Bourget-du-Lac pour les études. Je suis un cycliste occasionnel mais avec un niveau confirmé.

Pourquoi l’écologie vous touche t-elle ?

Car l’humain, par son système économique et de vie, à décider de détruire ce qui lui donne la possibilité de vivre à lui et à toutes les espèces contenues dans le système Terre. C’est un axe de militantisme d’avenir, qui lie tout autant des facteurs sociaux à l’environnement.

Nous sommes jeunes et donc encore plus concernés par la cause climatique car nous appartenons aux générations qui seront le plus touchées par cette crise. De plus nos domaines de travail et d’étude nous sensibilisent car nous travaillons et étudions avec l’environnement naturel.

Dimanche 6 janvier, vous avez décidé de venir en vélo jusqu’au rassemblement pour la défense de la zone humide à Sallanches. Vous avez donc traversé la vallée de l’Arve par ce moyen de transport. Pourquoi et comment avez-vous eu cette idée ?

Nous essayons de promouvoir le déplacement en vélo dans notre entourage, surtout pour les petits trajets. Mais là dans notre commune (Loex) la nouvelle voie verte est équipée d’un panneau indiquant Chamonix à 75km, de quoi aiguiser notre curiosité. Le rassemblement du 6 janvier à Sallanches était une opportunité pour tester cette voie verte. Aussi, nous trouvons cohérent le fait d’aller en vélo à un rassemblement sur le thème de l’écologie.

Racontez-nous un peu, concrètement, cette expérience (chemins empruntés, difficultés, temps parcouru…)

Le rassemblement est à 14h30, on s’organise un peu au dernier moment, nous n’avons pas trouvé les estimations de temps et le kilométrage des différentes étapes de la voie verte (nous n’avons pas non plus trop cherché ces informations). C’est donc avec peu d’information et avec une envie de découverte que nous partons vers 12h du plateau de Loex.

  • Loex-Bonneville : Un petit coup d’œil sur la map du site de la voie verte, « repérage » simple, chemin VTT agréable en tout bord d’Arve. Difficile de se perdre car il y’ a un balisage jusqu’à Bonneville.
  • Traversée Bonneville : Guidage approximatif, On suit toujours la map puisqu’ aucun panneau n’indique de direction à prendre (de ce qu’on a vu), chemin en enrobé
  • Bonneville-Cluses : bord d’autoroute, bon chemin gravier, indication faible peu claire qui nous a valu de nous égarer au niveau de la zone de Scionzier environ.
  • Cluses-Sallanches : Nous nous trouvons face au panneau annonçant les travaux de la voie verte. Aucunes indications de voie cyclable si ce n’est celle menant à la nationale…, nous suivons alors le tracé GPS du site de l’Arve prenant sur 1 petit km les 11% de pente du début du col de Romme puis dans une épingle de redescente vers l’Arve par une pente assez raide en gravier/cailloux puis un chemin purement VTT présentant des zones techniques où il faut être assez vigilant et savoir bien manier son vélo. Nous avons dû poser le pied lors d’une montée raide et d’un passage en descente dans des blocs calcaires dans la forêt. Le chemin est tout de même joli. On récupère la balisage voie verte à Magland bon mais quelquefois discret jusqu’à Sallanches

En conclusion, c’est bien pour se promener ou des petits bouts de trajet mais pas à utiliser comme voie de mobilité principale. Il faut savoir se guider et pédaler.

De plus, nous nous sommes renseignés après mais la vallée était en pic de pollution et il était déconseillé de prendre le vélo. Un joli paradoxe de déconseiller les mobilités douces pendant les pics de pollution…

Temps de trajet : 3h30-3h45

Pour le retour, vous avez pris le train Sallanches-Bonneville. Quel en été le coût ? Cela a t-il été compliqué avec les vélos ?

Nous nous sommes surestimés et avons sous-estimé la difficulté de ce trajet à vélo, la nuit arrivant nous décidons de prendre le train. Nous fraudâmes le train donc ce n’était pas très cher. Nous ne comprenons pas que les transports en commun ne soient pas gratuits lors des pics de pollutions. Mais le billet pour ce trajet est de 7,20 € pour une personne !

Nous avons dérangé pas mal de monde dans les sas d’entrés, mais apparemment des wagons étaient adaptés pour les vélos, nous les avons vu à la sortie…

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Nous pouvons conclure que ce genre de trajet ne s’improvise pas dans les conditions actuelles de la voie verte ( Guidage au GPS sur un gros pourcentage). Qu’il faut avoir un minimum l’habitude de faire du vélo en dehors des sentiers bien balisés et qu’il faut, pour ce trajet, absolument un VTT.

Cette journée de dimanche nous avons croisé seulement des promeneurs aux abords des villes mais personnes d’autres utilisant cette voie à titre de voie principale de déplacement. En attente des prochaines améliorations.

2 réponses à « « Vélorution » : retour critique sur une expérience de la voie verte. »

  1. en 2020 c’est à peu pres jouable mais le balisage manque vraiment par endroit bien que commence à être identifié Léman mont blanc comme à bonne sur menoge
    après loex vers Bonneville le balisage est absent
    nous avons suivi les bords de l’arve mais si le chemin en cailloux est assez roulable, quelques zones boueuses rendent l’avancée pénible et impossible pour les vélos dit de course
    il n’ya pas encore de parcours vraiment identifié entre loex et Bonneville bine que 7 possibilités
    http://cbandiera.free.fr/vv/arve/Bonneville-annemasse.php

    http://cbandiera.free.fr/recits/2020-arve/F/

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