Du 22 au 24 août 1944, une centaine de miliciens pétainistes sont gardés prisonniers dans le cinéma du Grand-Bornand.
Jugés en fonction de la gravité de leurs actes en lien avec le régime de Vichy collaborateur des nazis, 76 d’entre eux sont condamnés à mort. À 8h du matin, ils sont exécutés dans un petit bois à la sortie du village.
Objet de fantasmes et de multiples publications glorieuses des rangs néofascistes, l’exécution du Grand-Bornand ne doit pas être mise sous silence par la Gauche, au risque de voir cet endroit devenir un lieu de pèlerinage morbide pour nationalistes, néofascistes et néonazis.
Dirigé par le commandant FTP Augagneur, dit « Grand », l’épuration du Grand-Bornand nous rappelle justement le rôle particulier du mouvement communiste dans le rétablissement d’un régime démocratique à la sortie de la Seconde Guerre mondiale.
[…] propres forces armées, avec le concours plein et entier des forces communistes. S’ensuivent quelques procès et exécutions retentissantes, une épuration qui reste bien épisodique puis les FTP s’intègrent officiellement aux FFI […]